Cette essence est également appelée le Chêne blanc
Photo : Josette Argaud http://jos.argaud.free.fr
I Rappels botaniques
Systématique : Angiosperme de la famille des Fagacées (Quercoïdées)
Hauteur : Pas plus de 15 à 20 mètres
Rhytidome : Foncé à noirâtre et crevassé
Rameau : Pubescent s’il s’agit du rameau de l’année
Bourgeon : Pubescents et on en retrouve plusieurs à l’extrémité du rameau
Feuille : Feuilles à nombreux lobes arrondis et sinus de profondeur variable. Elle présente une pubescence en face inférieure, mais pas en face supérieure : ceci donne la couleur blanchâtre au houppier
Fruit : Glands reliés par deux, à cupule pubescente
II Aire naturelle
Espèce indigène, qui vient du pourtour méditerranéen. On le retrouve dans de nombreuses régions françaises : Rhône, Charente, Périgord...
III Ecologie
Climat : Méditerranéen dégradé
Altitude : Jusqu’à 1400 m. Etage de plaine et collines, mais n’atteint pas l’étage montagnard
Résistance : Résiste au froid et à la sécheresse, si le sol est adapté
Sol : Se retrouve plutôt sur sol calcaire là où le climat est un peu froid. En zone méditerranéenne, on peut le retrouver sur d’autres substrats.
Croissance : Plus lente que les deux chênes communs
IV Utilisation du bois
Bois : Bois qui ressemble à celui des deux chênes communs : gros rayons ligneux, bois à zone initiale poreuse.
Utilisations : Bois de feu, car on ne le fait pousser qu’en taillis.
Cet arbre offre une alternative feuillue dans les paysages méditerranéens, parmi les pins et cèdres... C’est un arbre qui favorise l’apparition de truffes
Thibaud Surini
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