Les végétaux peuvent traduire une potentialité de station forestière.
La présence d’une plante correspond toujours à une condition de station différente.
On peut passer des stations humides à sèches, en passant par des zones riches ou pauvres et jouant sur des luminosité différentes allant de l’ombre à la pleine lumière.
Dans les plantes forestières, on peut dégager deux ensembles :
Les plantes indicatrices
Les plantes à large amplitude, communes à beaucoup de milieux
Pour extrapoler les potentialités d’une station forestière, il suffit de bien identifier les végétaux présents. De grands auteurs ont mis en place les Flores Forestières Françaises (Plaine(verte), Montagne(bleue), et depuis peu Méditerranée(rouge)).
Toutes les plantes y sont regroupées et leurs écologie référencées.
Avec l’aide de ces ouvrages très complets, vous pourrez compléter les différents groupes suivant.
Ici sont traités les groupes les plus communs aux forêt françaises et surtout celle de plaine.
Sols superficiels, conditions sèches :
Buxus sempervirens,
Amelanchier ovalis,
Arctostaphyllos uva-ursi,
Vincetoxicum hirundinaria,
Coronilla varia,
Lathyrus niger.
Sols engorgés en permanence :
Caltha palustris,
Lysimachia nemorum,
Stachys sylvatica,
Juncus conglomeratus/effusus/bufonius,
Geum rivale
Carex remota.
Sols riches en azote :
Sambucus racemosa,
Ajuga reptans,
Arum maculatum,
Euphorbia dulcis,
Geum urbanum,
Paris quadrifolia.
Pierre Fieux
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